Avec la sortie du film on a relu : En attendant Bojangles
Parce qu’un titre avec une chanson de Nina Simone c’est déjà brillant…
C’était un vrai bonheur de livre En attendant Bojangles, une vraie tristesse de le refermer.
Après quelques pages humoristiques d’un humour très doux et enfantin (j’appréhendais la suite, ce n’est pas trop ma came les livres bourrés d’humour) , l’auteur décide de laisser place à quelques sentiments, celui qui guide ce livre n’est autre que l’amour, avec un grand A.
Un amour fou qui anime cette famille de trois, ils vivent fous, leur vie est folle, leur maison est folle, leurs habitudes sont folles.
Le narrateur est pour notre plus grand plaisir, le petit garçon de cette famille ; écrire à travers les yeux d’un enfant est un très grand risque : en faire trop, pas assez. Le regard de cet enfant envers ses parents est unique, celui ci est conscient de la vie anormale qu’il mène, du regard des autres : et il s’en moque, rigole des vies normales et banales. Le point de vue omniscient est un régal, ces centaines de pages sont un voyage en terre vertigineuse faite de passion, de bizarreries et d’amour.
La fin du roman m’a totalement bouleversée, elle est parfaite, subtile, belle.
J’aimerais encore ne pas trop en dire pour vous laissez savourez, encore un livre qui m’a fait sentir vivante et libre le temps de quelques heures.
Vivement le prochain du petit frère de Boris Vian : Olivier Bourdeaut.
Allez hop, en librairie les amis !
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